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Jazz Export Days avec l'ONJ

ONJ
vendredi 27 août 2021
ONJ

Frédéric Maurin : direction artistique, guitare électrique
Rafaël Koerner : batterie
Jean-Michel Couchet : sax alto et soprano
Anna-Lena Schnabel : sax alto, flûte
Julien Soro : sax ténor
Fabien Debellefontaine : sax ténor, flûte
Guillaume Christophel : sax baryton
Fabien Norbert : trompette, bugle
Susana Santos Silva : trompette
Mathilde Fèvre : cor
Daniel Zimmermann : trombone
Fanny Meteier : tuba
Benjamin Garson : guitare électrique
Bruno Ruder : Fender Rhodes
Sylvain Daniel : basse

Les Jazz Export Days démarrés jeudi se poursuivent vendredi, avec quatre autres formations, toujours très différentes les unes des autres, mettant en évidence la vitalité du jazz hexagonal.

C’est cette fois l’ONJ qui ouvre le bal, avec le projet « Dancing in Your Head(s), La galaxie Ornette », en hommage au saxophoniste Ornette Coleman, figure majeure du free jazz, dont l’Orchestre National de Jazz reprend plus particulièrement ici des titres de la période électrique, arrangés par le bassiste Fred Pallem, leader du fameux « Sacre du Tympan ». Les instruments sont installés ici de manière assez particulière : guitares électriques et Fender Rhodes en façade, puis en deuxième rang batterie et basse, et enfin les saxophones et cuivres en fond de scène. Les musiciens nous offrent pour commencer un « Feet Music » fougueux, énergique et joyeux, enchainé avec « Jump Street » et « City Living » donnant lieu à quelques solos échevelés, notamment celui de la saxophoniste Léa Ciechelski, remplaçant pour l’occasion Morgane Carnet. En introduction à « Good Old Days » et « Street Woman », Frédéric Maurin, guitariste et directeur artistique actuel de l’ONJ décrit la musique de Coleman comme étant censée être difficile mais dont les mélodies peuvent parler à tout le monde. La formation nous en offre ici une démonstration euphorisante et communicative, achevant sa prestation avec « Theme from a Symphony », introduit par une courte marche, suivie par une petite mélodie entêtante servant de tremplin aux improvisateurs qui s’en donnent à cœur joie, pour le plus grand plaisir du public.